Citronnier maladie feuille jaune : pourquoi les feuilles jaunissent
Jardin

Citronnier maladie feuille jaune : pourquoi les feuilles jaunissent

👨‍🌾 Nico
📅 5 Oct 2025
⏱️ 19 min de lecture

Vous regardez votre citronnier et vous constatez que ses feuilles jaunissent ? Vous vous demandez si c’est grave et surtout comment régler ce problème ? Vous n’êtes pas seul dans cette situation !

Le jaunissement des feuilles du citronnier est l’un des soucis les plus fréquents rencontrés par les jardiniers. Que votre agrume soit en pot sur votre terrasse ou planté dans votre jardin, ce phénomène peut avoir de multiples causes.

La bonne nouvelle ? Dans la plupart des cas, vous pouvez sauver votre arbre ! Il suffit d’identifier la cause du problème et d’appliquer le bon traitement. C’est exactement ce que vous allez découvrir dans cet article.

De l’arrosage inadapté aux attaques de parasites, en passant par les carences nutritionnelles, nous allons passer au crible toutes les causes possibles. Vous saurez comment diagnostiquer le problème et quelles solutions appliquer pour retrouver un citronnier en pleine santé.

Identifier le type de jaunissement : comment lire les symptômes

Avant de vous précipiter sur un traitement, vous devez d’abord observer attentivement vos feuilles. Le motif du jaunissement vous donne des indices précieux sur l’origine du problème.

Si le jaunissement se manifeste entre les nervures (qui restent vertes), vous avez affaire à une chlorose. Cette situation indique généralement une carence en fer ou un pH de la terre trop élevé. Les feuilles prennent alors un aspect tigré caractéristique.

En revanche, si le jaunissement progresse autour des nervures secondaires, de l’extrémité vers le tronc, vous devez suspecter une maladie vasculaire. Ces infections fongiques bouchent les canaux de circulation de la sève, provoquant un dépérissement progressif.

Vous remarquez de petites taches jaunes accompagnées de fines toiles ? Les araignées rouges sont probablement en cause. Ces acariens prolifèrent surtout par temps chaud et sec.

Type de jaunissement Cause probable Action immédiate
Entre les nervures (nervures vertes) Chlorose ferrique Apport de chélates de fer
Autour des nervures, progression vers le tronc Maladie vasculaire Taille des parties atteintes
Petites taches + toiles fines Araignées rouges Bassinage et humidification
Feuilles recroquevillées + miellat Pucerons/cochenilles Traitement au savon noir

Les feuilles déformées et recroquevillées, souvent collantes au toucher, signalent la présence de pucerons ou de cochenilles. Ces insectes sucent la sève et sécrètent du miellat, favorisant le développement de la fumagine (dépôt noir).

Enfin, des traces argentées ou des galeries sur les jeunes feuilles indiquent une infestation par la mineuse des agrumes. Cette chenille creuse des tunnels dans l’épaisseur du limbe foliaire.

Problèmes d’arrosage et de drainage : la cause la plus fréquente

Les problèmes d’eau représentent la première cause de jaunissement chez le citronnier. Que ce soit un excès ou un manque d’arrosage, votre plante réagit de la même façon : elle jaunit !

Un arrosage excessif provoque l’asphyxie des racines. L’eau stagnante empêche l’oxygénation du système racinaire, favorisant le développement de pourritures. Les feuilles jaunissent alors massivement, en commençant souvent par les plus âgées.

Pour vérifier si votre citronnier souffre d’un excès d’eau, enfoncez votre doigt dans la terre sur 3-4 cm. Si elle reste humide en permanence, vous arrosez trop. Un citronnier en pot doit sécher légèrement entre deux arrosages.

À l’inverse, un manque d’eau chronique stresse également la plante. Les feuilles jaunissent et tombent pour limiter l’évaporation. Vous remarquerez que la terre se rétracte et se décolle des bords du pot.

La solution ? Adaptez votre fréquence d’arrosage à la saison et à la température. En été, un citronnier en pot peut nécessiter un arrosage quotidien. En hiver, espacez davantage les apports d’eau.

Le drainage joue un rôle crucial. Vérifiez que votre pot possède des trous de drainage et ajoutez une couche de graviers ou de billes d’argile au fond. Pour un citronnier en pleine terre, vous devez éviter les zones où l’eau stagne après les pluies.

Si votre citronnier présente des signes d’asphyxie racinaire avancée, un rempotage d’urgence s’impose. Retirez délicatement la plante, supprimez les racines noires ou molles, et replantez dans un substrat frais et drainant.

Pour obtenir de meilleurs résultats avec vos plantes d’intérieur ou d’extérieur, vous pouvez appliquer les mêmes principes de drainage que pour réussir le bouturage d’un laurier-rose, car les deux espèces apprécient un sol bien drainé.

Adapter l’arrosage selon la saison

Votre citronnier n’a pas les mêmes besoins en eau selon la période de l’année. En période de croissance active (printemps-été), les besoins hydriques augmentent considérablement.

Surveillez particulièrement les fruits en formation. Un stress hydrique durant cette phase peut provoquer leur chute prématurée. Maintenez une humidité constante sans détremper le substrat.

En hiver, réduisez drastiquement les arrosages. Un citronnier au repos végétatif consomme très peu d’eau. Arroser comme en été vous expose aux pourritures racinaires.

La chlorose ferrique : quand le citronnier manque de fer

La chlorose ferrique constitue une carence très courante chez les agrumes. Elle se manifeste par un jaunissement caractéristique entre les nervures, qui restent vertes. Ce contraste donne aux feuilles un aspect marbré ou tigré.

Cette carence ne signifie pas forcément que votre terre manque de fer. Souvent, le fer est présent mais indisponible pour la plante. Un pH trop élevé (supérieur à 7) bloque l’assimilation du fer par les racines.

Les citronniers préfèrent un sol légèrement acide, avec un pH compris entre 6 et 6,5. Si votre terre est calcaire ou si vous utilisez une eau dure pour l’arrosage, le pH remonte progressivement.

Pour corriger rapidement une chlorose déclarée, appliquez des chélates de fer par pulvérisation foliaire. Ce produit permet une assimilation directe par les feuilles, indépendamment du pH du sol. Vous devriez observer un reverdissement dans les 15 jours.

Cependant, cette solution reste temporaire. Pour traiter le problème à la source, vous devez acidifier votre substrat. Incorporez de la terre de bruyère ou de l’écorce compostée lors du rempotage. Ces matières organiques abaissent naturellement le pH.

Un engrais spécialisé pour agrumes contenant du fer chélaté peut également prévenir les récidives. Ces fertilisants sont formulés pour maintenir un pH optimal et apporter tous les oligo-éléments nécessaires.

Si vous cultivez votre citronnier en pot, utilisez un terreau spécifique pour agrumes. Ces mélanges sont généralement plus acides et mieux drainants que les terreaux universels.

Pour les citronniers en pleine terre dans une région calcaire, l’amendement régulier en matières organiques acides devient indispensable. Paillez avec des aiguilles de pin ou des écorces pour maintenir l’acidité du sol.

Reconnaître d’autres carences nutritionnelles

D’autres carences peuvent provoquer des jaunissements. Un manque d’azote se traduit par un jaunissement généralisé, en commençant par les vieilles feuilles. Les nervures jaunissent également, contrairement à la carence en fer.

Une carence en magnésium provoque un jaunissement entre les nervures, mais sur les feuilles âgées en premier. Des taches brunes peuvent apparaître par la suite.

Un apport d’engrais équilibré pour agrumes corrige généralement ces déficiences. Choisissez une formulation riche en azote au printemps, puis plus équilibrée en été.

Parasites et ravageurs : les ennemis du citronnier

Plusieurs parasites s’attaquent aux citronniers et provoquent le jaunissement des feuilles. Chaque ravageur laisse des indices spécifiques qui vous aideront à l’identifier.

Les pucerons colonisent généralement les jeunes pousses et le revers des feuilles. Ces petits insectes verts, noirs ou jaunes sucent la sève et affaiblissent la plante. Leur sécrétion sucrée (le miellat) favorise le développement de la fumagine, un champignon noir qui obstrue les pores des feuilles.

Le traitement au savon noir reste la solution la plus efficace et écologique. Diluez 30g de savon noir dans un litre d’eau tiède et pulvérisez sur toute la plante, de préférence le soir. Renouvelez l’opération tous les 3 jours jusqu’à disparition des pucerons.

Les cochenilles se présentent sous forme de petits boucliers bruns ou de masses cotonneuses blanches. Elles s’installent sur les branches et le revers des feuilles. Un nettoyage à l’éponge imbibée de savon noir permet de les déloger manuellement.

La mineuse des agrumes creuse des galeries serpentines dans les jeunes feuilles. Cette chenille minuscule peut avoir jusqu’à cinq générations par an. Les pièges à phéromones permettent de capturer les adultes et de limiter la reproduction.

Les araignées rouges prolifèrent par temps chaud et sec. Ces acariens tissent de fines toiles et piquent les feuilles, provoquant des décolorations jaunâtres. Un bassinage régulier du feuillage décourage leur installation.

Pour les infestations importantes, vous pouvez utiliser du Bacillus thuringiensis, une bactérie qui parasite spécifiquement les chenilles. Ce traitement biologique reste sans danger pour les auxiliaires et l’environnement.

L’introduction d’auxiliaires comme les coccinelles, les chrysopes ou l’Encarsia formosa (contre les aleurodes) offre une solution durable. Ces prédateurs naturels maintiennent l’équilibre de l’écosystème de votre jardin.

Prévenir les attaques de parasites

La prévention reste plus efficace que le traitement curatif. Inspectez régulièrement votre citronnier, en particulier le revers des feuilles où se cachent la plupart des parasites.

Les plaques jaunes engluées permettent de capturer les aleurodes (mouches blanches) dès leur apparition. Placez-les près du feuillage et renouvelez-les régulièrement.

Un paillage au pied de l’arbre favorise les prédateurs naturels en leur offrant des abris. Éviter cependant de pailler trop près du tronc pour prévenir les maladies fongiques.

Durant l’hiver, un voile d’hivernage protège non seulement du froid mais aussi de certains parasites hivernants. Cette protection s’avère particulièrement utile pour les citronniers sensibles comme l’avocatier qui présente parfois des feuilles tombantes dans des conditions similaires.

Maladies fongiques et bactériennes : les plus redoutables

Les maladies cryptogamiques représentent la menace la plus sérieuse pour votre citronnier. Contrairement aux carences ou aux parasites, certaines infections restent incurables et peuvent conduire à la mort de l’arbre.

La gommose se manifeste par des écoulements de gomme jaunâtre sur le tronc et les grosses branches. Cette maladie fongique attaque le système vasculaire et provoque un dépérissement progressif. Les feuilles jaunissent par secteurs avant de tomber massivement.

Le mal secco (ou dessèchement des agrumes) progresse de l’extrémité des branches vers le tronc. Les feuilles jaunissent autour des nervures secondaires dans un motif caractéristique. Cette infection fongique bouche les vaisseaux conducteurs de sève.

Xylella fastidiosa, la bactérie responsable de la chlorose panachée des agrumes, provoque un jaunissement généralisé et irréversible. Cette maladie quarantenaire reste heureusement rare en France métropolitaine.

Face à ces maladies vasculaires, votre marge de manœuvre reste limitée. Taillez immédiatement toutes les parties atteintes en descendant jusqu’au bois sain. Désinfectez vos outils à l’alcool entre chaque coupe pour éviter la propagation.

Appliquez de la bouillie bordelaise selon le bon dosage sur les plaies de taille fraîches. Ce fongicide cuivrique forme une barrière protectrice contre les infections secondaires.

Brûlez impérativement tous les déchets de taille. Ne les compostez jamais car les spores fongiques survivent longtemps dans le compost. Cette mesure d’hygiène limite la recontamination.

Si l’infection attaque le tronc principal ou si plus de la moitié de l’arbre est atteinte, l’arrachage devient inévitable. Traitez la zone avec de la chaux vive avant de replanter.

Conditions favorables aux maladies fongiques

L’humidité excessive et la stagnation d’air favorisent le développement des champignons pathogènes. Espacez suffisamment vos plantes pour assurer une bonne circulation de l’air.

Les blessures sur l’écorce constituent des portes d’entrée pour les pathogènes. Éviter les chocs lors des manipulations et protégez le tronc des outils de jardinage.

Un pH trop acide (inférieur à 5,5) affaiblit les défenses naturelles du citronnier. Bien qu’il préfère un sol légèrement acide, un déséquilibre extrême le rend plus sensible aux maladies.

Solutions biologiques et traitements naturels

Face aux différents problèmes affectant votre citronnier, les solutions biologiques offrent des alternatives efficaces et respectueuses de l’environnement. Ces méthodes préservent l’équilibre naturel de votre jardin tout en traitant les causes du jaunissement.

Le savon noir liquide constitue votre meilleur allié contre la plupart des parasites suceurs. Ce produit naturel étouffe les insectes tout en nettoyant le miellat et la fumagine. Pour une efficacité maximale, ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée qui agit comme répulsif naturel.

L’huile de neem, extraite du margousier indien, possède des propriétés insecticides et fongicides remarquables. Elle perturbe le cycle de reproduction des parasites tout en renforçant les défenses naturelles de la plante. Pulvérisez-la en fin de journée pour éviter les brûlures du soleil.

Pour stimuler les défenses immunitaires de votre citronnier, préparez une décoction de prêle. Cette plante sauvage renforce la résistance aux maladies grâce à sa richesse en silice. Faites bouillir 150g de prêle fraîche dans un litre d’eau pendant 30 minutes, puis diluez à 10% avant utilisation.

Les purins d’ortie et de consoude apportent des nutriments naturels tout en repoussant certains parasites. Le purin d’ortie, riche en azote, stimule la croissance. Celui de consoude, plus riche en potasse, renforce la résistance aux maladies.

L’argile bentonite, saupoudrée sur le feuillage humide, forme une barrière physique contre les insectes piqueurs-suceurs. Cette poudre minérale naturelle se lave facilement à la première pluie sans laisser de résidus toxiques.

Auxiliaires biologiques et biodiversité

Favoriser la biodiversité autour de votre citronnier vous aide à maintenir l’équilibre naturel. Plantez des fleurs mellifères comme la lavande, le thym ou la bourrache pour attirer les insectes pollinisateurs et prédateurs.

Les coccinelles consomment jusqu’à 100 pucerons par jour. Vous pouvez les attirer en installant des abris hivernaux ou en achetant des larves chez les fournisseurs spécialisés en lutte biologique.

Les chrysopes adultes se nourrissent de nectar, mais leurs larves dévorent pucerons, cochenilles et acariens. Ces ‘lions des pucerons’ nettoient efficacement votre citronnier sans aucun traitement chimique.

Installez des nichoirs à mésanges près de vos arbres fruitiers. Ces petits oiseaux consomment d’énormes quantités d’insectes nuisibles et leurs larves, y compris celles cachées dans les écorces.

Prévention et bonnes pratiques culturales

La prévention reste la meilleure stratégie pour maintenir votre citronnier en bonne santé. Des pratiques culturales adaptées renforcent sa résistance naturelle et limitent l’apparition des problèmes.

Le choix du porte-greffe influence directement la résistance aux maladies. Le Poncirus trifoliata confère une excellente résistance au froid et à la gommose. Le bigaradier offre une bonne vigueur en sol calcaire. Renseignez-vous auprès de votre pépiniériste sur l’origine de votre citronnier.

L’emplacement joue un rôle crucial. Choisissez un endroit ensoleillé mais protégé des vents froids et desséchants. Une exposition sud ou sud-ouest convient parfaitement. Éviter les zones de stagnation d’humidité qui favorisent les maladies fongiques.

Un paillage organique régule la température du sol et maintient une humidité constante. Utilisez des écorces de pin, de la paille ou des feuilles mortes. Laissez toujours un espace de 10 cm autour du tronc pour éviter les pourritures du collet.

La taille d’entretien améliore la circulation de l’air dans la ramure. Supprimez les branches mortes, malades ou qui se croisent. Désinfectez systématiquement vos outils de taille à l’alcool à 70° entre chaque coupe.

Une fertilisation équilibrée renforce les défenses naturelles. Apportez un engrais organique au début du printemps, puis un engrais liquide pour agrumes toutes les deux semaines en période de croissance. Réduisez les apports en automne pour préparer la dormance hivernale.

Gestion de l’hivernage

L’hivernage constitue une période critique pour les citronniers cultivés en pot. Cette phase de repos nécessite des conditions particulières pour garantir une bonne reprise au printemps.

La température idéale se situe entre 5 et 10°C. Un local non chauffé mais hors gel convient parfaitement : garage avec fenêtre, véranda non chauffée, serre froide. Éviter l’intérieur trop chaud qui épuise la plante.

Réduisez drastiquement les arrosages en hiver. La terre doit sécher sur plusieurs centimètres entre deux apports d’eau. Un excès d’humidité conjugué aux températures fraîches provoque immanquablement des pourritures racinaires.

Surveillez l’apparition de parasites hivernants comme les cochenilles farineuses. Ces insectes profitent de l’affaiblissement hivernal pour s’installer durablement. Un nettoyage préventif à l’éponge savonneuse limite leur développement.

Questions fréquentes sur les feuilles jaunes du citronnier

Comment faire reverdir un citronnier ?

Pour faire reverdir votre citronnier, identifiez d’abord la cause du problème. Si les nervures restent vertes (chlorose), appliquez des chélates de fer et acidifiez le sol. Pour un problème d’arrosage, ajustez la fréquence selon la saison. En cas de parasites, traitez au savon noir. Un rempotage avec un terreau frais peut relancer un citronnier affaibli. La patience reste nécessaire car le reverdissement prend plusieurs semaines.

Les feuilles de mon citronnier jaunissent et tombent, que faire ?

La chute des feuilles jaunes indique un stress important. Vérifiez d’abord l’humidité du substrat : trop d’eau provoque l’asphyxie des racines, pas assez les dessèche. Contrôlez également la présence de parasites sous les feuilles. Un changement brutal de conditions (rentrée hivernale, rempotage) peut aussi déclencher une chute temporaire. Maintenez des conditions stables et patientez : votre citronnier devrait produire de nouvelles feuilles au printemps.

Quel est le traitement naturel contre la chlorose du citronnier ?

Plusieurs solutions naturelles existent contre la chlorose. À court terme, pulvérisez des chélates de fer sur le feuillage pour un effet rapide. Pour traiter durablement le problème, amendez la terre avec de la terre de bruyère ou de l’écorce compostée qui acidifient naturellement le sol. Un paillage aux aiguilles de pin maintient l’acidité. Utilisez de l’eau de pluie pour l’arrosage car l’eau du robinet, souvent calcaire, aggrave le problème. Un engrais spécialisé pour agrumes prévient les récidives.

Comment traiter naturellement les cochenilles sur citronnier ?

Le savon noir reste le traitement naturel le plus efficace contre les cochenilles. Diluez 30g dans un litre d’eau tiède et pulvérisez le soir sur toute la plante. Pour les cochenilles à carapace, frottez délicatement avec une brosse à dents imbibée de savon noir. L’huile de neem pertube leur reproduction. Un mélange d’alcool à 70° et d’eau (1/3-2/3) appliqué au pinceau dissout leur protection cireuse. Répétez le traitement tous les 5 à 7 jours jusqu’à disparition complète.

Pourquoi les feuilles de mon citronnier 4 saisons jaunissent-elles en hiver ?

Le jaunissement hivernal du citronnier 4 saisons résulte souvent d’un changement brutal de conditions culturales. La baisse de luminosité, les températures fraîches et l’air sec de nos intérieurs stressent la plante. Réduisez les arrosages car ses besoins diminuent. Placez-le dans un local frais (5-10°C) plutôt que dans une pièce chauffée. Un complément de lumière artificielle aide dans les régions peu ensoleillées. Cette adaptation temporaire est normale : les nouvelles feuilles vertes apparaîtront naturellement au printemps avec la reprise de la végétation.

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